Comment stériliser correctement en médecine générale ? Les choses à faire et à ne pas faire selon les lignes directrices
En médecine générale, la réutilisation en toute sécurité des instruments médicaux n'est pas seulement une question d'efficacité - c'est aussi une question de sécurité des patients et de respect de la législation. Mais en tant que médecin généraliste, comment savoir si votre processus de stérilisation répond réellement aux normes ?
🚫 Les choses à ne pas faire : ce qu'il faut surtout éviter
Selon les récentes recommandations du Haut Conseil de la Santé (HCS), la stérilisation à l'air chaud est carrément interdite. Pourquoi ? Parce que cette méthode est incontrôlable et peu fiable. Pourtant, elle est encore trop souvent utilisée dans les petits cabinets où l'on reste sur de vieilles habitudes ou que l'on n'est pas suffisamment conscient des risques.
✅ Ce qu'il faut faire : Qu'est-ce qui fonctionne ?
Aujourd'hui, le HGR ne reconnaît que deux méthodes fiables pour les dispositifs médicaux (DM) :
- La stérilisation à la vapeur saturée (l'autoclave classique - recommandé pour les instruments résistants à la chaleur)
- La stérilisation au peroxyde d'hydrogène vaporisé (VH₂O₂) pour le matériel sensible à la chaleur.
- Un processus documenté (validation)
- Traçabilité par charge/instrument
- Contrôle régulier de la température et de la pression
- Respect du nettoyage et du séchage avant la stérilisation
🧪 Conseil : vérifiez la valeur F₀ de votre cycle
La valeur F₀ indique si la stérilisation a été microbiologiquement efficace. Les autoclaves modernes l'enregistrent automatiquement, mais seulement s'ils sont correctement installés et entretenus.
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